Bonjour, chers lecteurs de ce blogue,
Je n'ai été que trop peu active durant l'été, vous m'en excuserai, je n'avais pas vraiment la tête à le poursuivre. Comme certains le savent déjà, je ne poursuivrai pas mon BAC en enseignement des sciences au secondaire... L'état actuel de l'enseignement au Québec m'a quelque peu découragée et considérant les problèmes auxquels je fais face, j'ai décidé de plutôt me diriger vers l'enseignement au Cégep en complétant mon BAC en Écologie. Je ferai ce BAC à Trois-Rivières, plutôt qu'à Sherbrooke puisque cela fera bientôt un an que j'ai un "merveilleux" et "fabuleux" mixe d'anxiété généralisée, trouble hypocondriaque et bien sûr dépression qui m'affecte. Les choses vont un peu mieux si je compare le début et la fin de mon été, mais il y a encore place pour beaucoup plus de progrès...
Je voulais, toutefois, vous annoncer que je vais continuer à développer ce blogue portant sur l'enseignement puisque je crois que les TICs sont des ressources pouvant être utilisées au Cégep et même à l'université pour favoriser l'apprentissage. Si jamais vous avez, alors, besoin de ressources pour des cours à l'université en éducation, n'hésitez pas à venir faire un tour sur mon blogue.
Sur ce, je souhaite une bonne session et bonne chance à tous mes collègues en enseignement des sciences au secondaire, prenez soin de vous et je pense à vous très très souvent.
Emma
mercredi 2 septembre 2015
jeudi 30 avril 2015
Malwarebytes, un logiciel qui protège votre ordinateur des virus!
De
nombreuses fois dans le passé j’ai perdu des heures de travail à cause de
logiciel malveillant (qu’on parle ici de trojans, virus, logiciels espions,
etc. je les hais tous de façon équitable). Il s’agit toujours d’une source
d’angoisse incroyable que de voir son travail partir en fumée lorsqu’il est à
remettre le jour suivant. Certes, il est possible de mettre son travail sur une
clef USB, mais quand son ordinateur est complètement pourri par les virus, il
faut intervenir. En nettoyant régulièrement son ordinateur avec des programmes
comme cCleaner, on peut s’assurer de se donner de l’espace pour enregistrer ses
affaires, mais il faut aussi un Antivirus.
Je vous
présente le programme Malwarebytes, il s’agit d’un logiciel spécialisé dans la
découverte et la mise en quarantaine de logiciels malveillants. Il existe de
nombreux antivirus sur le web, certains comme Avast ou AVG sont beaucoup
utilisés, mais Malwarebytes cherche beaucoup plus en profondeur. Il s’agit d’un
programme gratuit qui fait un travail incroyable lorsque notre ordinateur
semblerait être bon pour la poubelle. On appuie sur quelques boutons, va faire
quelque chose d’autre en attendant la fin des 5 à 8 heures d’attente et bingo!
L’ordinateur fonctionne mieux que jamais après avoir identifié 500 logiciels
espions de toute sorte.
Pour des
élèves du secondaire, il s’agit d’un programme qui peut aider à avoir un
ordinateur propre et qui conservera les fichiers désirés pendant de longs
moments. Il ne s’agit que d’utiliser Malwarebytes une fois aux deux semaines et
on a l’âme en paix. Certes, il ne s’agit pas là d’un logiciel servant
directement à l’apprentissage des élèves, mais il peut leur venir en aide en de
nombreuses occasions lors de leur passage à l’école (que ce soit au secondaire,
au Cégep ou à l’université).
jeudi 23 avril 2015
Jury des pairs
Dans le cadre du cours STP200 (cours de stages à l'université) nous avions à commenter les compétences de nos collègues en éducation des sciences et technologies au secondaire. Par la suite, nous devions répondre à ces commentaires dans une vidéo. Voici les vidéos que mon équipe et moi-même avons produites pour cette raison. Bon visionnement!
Vidéo d'Emma Kendall
Vidéo de David Lapointe
Vidéo de Marc-Olivier Lessard
lundi 13 avril 2015
"Sibley eGuide to the Birds of North America" un TIC en rapport avec Dendroica
Comme vous
avez pu le constater à travers mon blogue, il y a deux choses que j’adore en
sciences et technologies, l’astronomie et la zoologie. J’ai une passion pour
ces petits êtres ailés ornés de plumes qu’on appelle oiseaux. J’ai déjà parlé
dans ce blogue de Dendroica de Nature Instruct, superbe site internet
permettant d’apprendre à reconnaitre les oiseaux à l’oreille, mais aussi au visuel.
J’utilise surtout Dendroica pour ses qualités audio, me rappelant les sages
paroles de mes professeurs au BAC en écologie. Lorsqu’on observe des oiseaux,
il vaut mieux avoir des dessins pour les identifier, les couleurs y sont
beaucoup plus précises que lorsqu’on observe une photo (les ombrages et l’heure
de la journée peuvent modifier la couleur ambiante, modifiant effectivement l’apparence
de l’oiseau). On est alors pris à utiliser Dendroica pour apprendre les chants
et un livre comme le guide Sibley pour s’en sortir.
C’est trop
de choses à utiliser en même temps, je préfère n’avoir qu’une seule chose à
utiliser lorsque je veux faire du terrain. Que faire alors? J’ai eu la chance,
alors, de tomber sur une application pour mon iPod touch qui m’a offert la
solution (aussi disponible pour Androide, BlackBerry, Windows Phone 7 et Kindle
cher amis)!
Je vous
présente l’application du guide Sibley, mon guide favori et adoré des professeurs
en écologie à l’université! Quelle ne fut pas ma surprise en le découvrant en
format « ebook ». Mon iPod ne prend presque pas de place dans mon
sac, il ne pèse rien, alors qu’avant j’avais à trimbaler dans les bois le guide
Sibley, ma faune et flore du Québec et des maritimes, Flore Laurentienne de
Marie Victorin (qui pèse le poids d’une bonne brique), etc., etc. Ouf! Quel soulagement
maintenant que la plupart d’entre eux entrent dans mon iPod! Ce n’est pas tout,
le eGuide de Sibley contient aussi le chant des oiseaux. Bien que les chants
soient moins variés que sur Dendroica, j’ai trouvé l’application fort utile
lorsqu’on veut se dépanner ou attirer dans mésanges pour les observer. Elle
détient aussi des informations sur les lieux de reproduction, les régions où on
peut les observer, leur diète, leur apparence au vol, et bien plus encore.
Cette
application serait utilisable lors de situation d’enseignement-apprentissage
sur le terrain dans le cadre de cours avancés en sciences et technologies de
secondaire 1, 2 ou 4, les années où on voit les principes d’écologie. Élément à prendre en considération: il est possible de le mettre en français. Seul
petit problème, l’application coûte 22,99$ sur l’App Store et 20,03$ sur
GooglePlay… Il y a une version gratuite, mais elle n’est vraiment pas fameuse,
je ne la recommanderais pas. Il est aussi important de noter qu’il faut mettre
la luminosité au maximum pour ne pas avoir le même problème qu’avec les photos,
il faut avoir une image, claire, nette et précise pour les couleurs.
Au final,
je trouve qu’il s’agit d’une bonne application qui vaut la peine d’être achetée
pour un grand amateur des oiseaux comme moi, mais qui ne vaut pas les 22,99$
pour quelqu’un de peu intéressé. Les guides Sibley sont disponibles dans les
bibliothèques, je crois qu’une activité comme ça pourrait se faire avec des
guides empruntés et en utilisant Dendroica en classe. Pas besoin de dépenser
autant pour chaque élève!
jeudi 2 avril 2015
Dernier journal du stage 2 (Hiver 2015)
Encore une fois, vous
pardonnerez la difficulté que je semble avoir à poster mon journal de stage chaque
jour. Avec les travaux d’université, la préparation des cours au secondaire, la
conception d’examens, cahiers de l’élève et PowerPoint qui ne semble que s’empiler
les uns sur les autres, j’ai dû couper quelque part. C’est malheureux, mais
comme je prends la peine de noter tout ce qui se passe durant la semaine sur
papier, je peux ensuite venir ici et remplir le tout sur internet. Voici alors
ce que j’ai fait durant la dernière semaine de stage :
Au début de la
semaine j’ai terminé la matière qui serait à l’examen (sur le trajet de la
lumière dans l’œil humain ainsi que les anomalies associées avec la vision) et
les jours suivants j’en ai profité pour faire de la révision, ainsi que de
commencer la matière portant sur l’oreille.
La semaine a été
plutôt similaire avec les autres, mais j’aimerais en profiter pour mentionner quelque
chose qui est arrivée durant la semaine. Durant tous les jours que j’ai passés
en stage depuis le début, je n’ai jamais eu à faire énormément de discipline.
La discipline que je devais faire était quand même là, mais je n’avais jamais à
régler de gros conflits. Cette semaine, une bulle explosive est apparue durant
l’un des cours. J’ai été très surprise, il s’agit d’un groupe très calme
normalement, je ne m’y attendais vraiment pas. J’ai rapidement réagi au premier
« ferme ta yeule! » lancé à un camarade de classe. Sans me fâcher, j’ai
seulement haussé le ton, restant parfaitement sérieuse (très différent de mon
grand sourire et de mes blagues de l’habitude). Je leur ai demandé qu’est-ce
que ça signifiait, en leur disant par la suite que pour moi le non-respect des
autres et surtout le fait de déranger le reste du groupe pour insulter les
autres ça ne passe pas. J’ai poursuivi en leur disant que j’aimais avoir du « fun »
avec eux en classe, j’aimais avoir des petites discussions et faire des
blagues, mais que là je n’avais pas de plaisir et que j’espère ne plus voir
cela se reproduire. L’effet fut immédiat, ils ont arrêté les insultes et me
regardaient avec de grands yeux. Sans m’être fâchée, j’ai mis du poids à mon
contrat didactique, je leur ai fait comprendre ce qui était raisonnable à faire
dans une classe et ce qui ne l’était pas.
Il y a eu un autre
événement vers la fin de la semaine, où un garçon dans un autre groupe a décidé
de faire un « paper cut » au visage de la fille juste en avant. J’ai
encore une fois réagi rapidement en leur démontrant que c’était inacceptable de
faire cela.
En faisant cela, j’ai
confirmé ce qu’il faut faire dans une situation comme cela. Il faut vraiment garder
son calme, garder son sérieux et surtout leur démontrer que ce qu’ils ont fait
ne sera pas, et ne sera jamais, toléré. Je n’ai fait que hausser le ton, je n’avais
même pas l’air fâchée de ce qu’ils ont fait, mais plutôt déçue, mécontente de
ce qu’ils ont décidé de faire. Après tout, j’aime que le respect plane dans la
classe, que ce soit le respect de l’enseignant envers les élèves, des élèves
envers l’enseignant ou encore des élèves entre eux. Heureusement, les choses se
sont très bien passées après cela et j’aurais aimé rester plus longtemps pour
voir comment les choses auraient progressé par la suite.
Il s’agit du
dernier journal que j’entrerai ici, je me mettrai peut-être bien à écrire des
critiques ou des observations quant aux éléments vus à l’université ou dans les
médias. Je reprendrai les journaux de stage à la session d’automne 2015.
D’ici là, je vous
souhaite à tous une bonne fin de session et une bonne journée!
lundi 30 mars 2015
Mon coup de coeur TIC: A Slower Speed of Light!
J’ai déjà
fait mon commentaire des ressources TICs de David Lapointe, vous êtes donc déjà
au courant que j’apprécie beaucoup son blogue par sa diversité en terme de TICs
portés vers les sciences et technologies. Mon coup de cœur TIC lui est dédié
avec son dixième TIC présenté, « A Slower Speed of Light ». Je
connaissais déjà ce jeu, j’y ai déjà joué de nombreuses fois, mais ses
commentaires sur le jeu en valaient vraiment la peine. Il démontre qu’il
comprend ce qui allume les élèves et que si on veut avoir leur attention il
faut utiliser des TICs qui les inspirent.
Le TIC que
David présente est inspirant et démontre très aisément quelque chose de
compliqué dans un contexte agréable. Parlant des ondes présentement lors de mon
stage, j’aurais aimé avoir le temps de présenter ce TIC à mes élèves, mais j’ai
été un peu pressée et j’espère trouver le temps de l’inclure dans ma
planification un jour. Il ne faut pas mettre de côté l’aspect éducatif que peuvent avoir certains jeux, même si à première vue ils peuvent paraitre exister
seulement pour notre divertissement. J’espère que David continuera à mettre d’autres
jeux à caractère scientifique sur son blogue, et peut-être même des jeux que je
ne connais pas à l’avenir.
jeudi 19 mars 2015
Stage bloc 2: Un début de semaine mouvementé
Bonjour à
vous tous!
Je suis
désolée de ne pas avoir pris la peine d’écrire au début de la semaine, vous m’en
excuserez. J’ai été bien occupée avec les cours à donner, les planifications à
modifier à cause de changements de dernière minute et les documents,
powerpoints et examens à créer. Je vais tenter de faire une entrée plus
complète que d’habitude, ce journal sera donc un peu plus long que la normale.
Vendredi 13
mars et Lundi 16 mars :
Lorsque je
suis arrivée vendredi passé, je n’ai pas vraiment eu l’opportunité d’enseigner
puisque nous avions 4 laboratoires de dissection durant la journée. Nous n’avions
qu’à assister les élèves avec la dissection de l’œil, chose que j’ai beaucoup
appréciée étant donné mon passé en biologie à l’université. Passons donc à
Lundi, jour où j’ai enseigné pour vrai de vrai (eh oui!). J’avais deux cours à
donner durant la journée, les deux portaient sur les éléments fondamentaux des
ondes, censés former les bases de ce que nous allions voir par la suite (les
miroirs, les prismes, lentilles, le fonctionnement de l’œil humain, de l’oreille
humaine, etc). Nous devions, donc, nous assurer que les jeunes allaient bien
comprendre ce qu’est l’amplitude, la longueur d’onde, la fréquence… Le premier
cours que j’ai donné fut une vraie vision d’horreur. Tel Dantes en enfer, j’ai
fini la période épuisée, découragée et surtout apeurée à l’idée de voir la même
chose se produire à la période suivante. Je m’explique.
J’ai tenté
d’expliquer des éléments relatifs aux ondes aux élèves du groupe, mais dans ma
planification je m’attendais à ce qu’ils posent plus de questions, qu’ils
comprennent moins, que je remplisse le cours avec des réponses aux questions et
des exercices. Ce n’est pas du tout ce qui s’est produit. Les élèves ne
posaient pas beaucoup de questions, ils semblaient agités (il s’agit d’un
groupe de sport-études, ils sont souvent agités) et en plus de ça j’avais
vraiment l’impression que je perdais le contrôle face au chaos qui semblait
vouloir prendre place. Comme ils donnaient tous l’impression de comprendre de
quoi je parlais (alors que les ondes… c’est une boîte noire pour eux dans le
fond), je leur ai donné des exercices à compléter individuellement (j’ai fini
20 à 15 minutes avant l’heure prévue, j’ai donc utilisé un plan B conçu avec mon
collègue de dyade, Maxime). Ils n’avaient même pas encore lu la première
question qu’ils ne comprenaient pas ce qu’il y avait à faire. J’ai été prise au
dépourvu et j’ai décidé de faire les exercices avec eux pour leur faire
comprendre comment faire des calculs de fréquences, comment trouver les
réponses à des questions qui allaient certainement se retrouver dans l’examen.
La plupart ne m’écoutaient pas, ne notaient pas ce que je leur disais de noter
pour les aider à étudier. J’ai été très déçue de ma prestation, j’ai fini très
à l’avance justement parce que j’étais stressée, et lorsque je suis stressée,
je me mets à parler très très vite. J’ai passé un document supposé aider à
cibler ce que les élèves savaient sur les ondes, mais je n’ai pas pris le temps
de bien le présenter, de bien expliquer pourquoi je leur donnais cela, pourquoi
on parlait des ondes avant de parler des yeux. Il y a beaucoup de liens que je
n’ai pas faits.
Bref, j’ai
fini la première période Lundi en me disant que je n’avais pas bien enseigné et
que j’avais laissé tomber les élèves en les laissant sortir de ma classe emplis
de plus de confusion que de compréhension par rapport aux ondes. Après le cours
Linda est rapidement venue me parler, en effet elle aussi s’était rendu compte
que ma performance ne s’est pas produite comme prévu. Ce que j’ai retenu de
cela, c’est qu’il faut faire une meilleure planification encore, et que j’ai la
possibilité de modifier les powerpoints faits pas Maxime si je ne me sens pas à
l’aise avec l’ordre qu’il a mis. J’étais déboussolée, mais je me suis dit que j’allais
m’assurer d’être plus prudente, d’aller plus lentement, de mieux vulgariser l’information
pour le groupe suivant.
En effet la
période avec le deuxième groupe s’est mieux passée, c’était loin d’être
parfait, mais j’ai été plus à l’aise, plus calme et j’ai eu l’impression que
les élèves ont mieux compris. Je retiens donc qu’il faudra que je fasse plus de
liens entre les divers éléments de matière, et qu’il faut que je fasse une
planification plus poussée en prenant en compte tous les éléments qui peuvent amener
le cours de départ à devoir changer. Il s’agit de quelque chose que je devrai
travailler au long du stage, surtout la création de liens entre les sujets
présentés. Je tente déjà de rectifier le tir.
Mardi 17
mars :
Je revoyais
le premier groupe, celui de sport-études, en fin de journée ce jour-là. Toute
la matinée, j’ai travaillé sur la construction d’un blogue d’exercices et de
corrigés qui pourrait être utilisé par les élèves pour leur étude, leur donnant
des exercices supplémentaires à compléter à la maison. Je compte d’ailleurs
réutiliser ce blogue pour le reste du stage, mettant d’autres exercices portant
sur les miroirs, les lentilles, l’anatomie de l’œil, etc. Je voudrais aussi le
réutiliser pour les autres stages, divisant éventuellement le site en niveau
(de secondaire 1 à 5) et en éléments de matière vu (organes des sens, système
squelettique, ondes, miroirs, concentrations/dilutions/dissolutions, etc). Ce
que j’ai conçu n’est donc pas perdu. Je vais voir si les élèves l’utilisent,
mais avec les fiches d’analyse du blogue je me suis rendue compte que plusieurs
d’entre eux sont allés sur le site le soir même du jour où j’ai créé le site.
Il reste simplement à voir s’ils vont l’utiliser pour le reste du temps que j’ai
à passer avec eux.
La période
avec le groupe s’est beaucoup mieux passée que le jour d’avant, j’ai fait un
retour sur la matière vue le jour d’avant en m’assurant de leur donner des
trucs ici et là qui pourrait leur faciliter la tâche à l’examen de la semaine
prochaine. J’ai senti que j’ai regagné leur confiance en étant plus calme (un
peu, parce que Emma parfaitement calme est une vision de mythes et de
légendes!) et en réexpliquant la matière de façon à ce qu’ils comprennent. La
période s’est passée sans embuches et j’ai remarqué que les élèves semblent se
réveiller dès qu’on leur demande de faire quelque chose qui ne tient pas de l’apprentissage
magistral. Une fois de plus je m’explique. À la fin de la période, je leur ai
fait faire un test d’audition, histoire de leur faire remarquer qu’à certaines
fréquences notre oreille n’est plus capable de percevoir les sons. Je leur ai
demandé une seule fois de garder le silence pour bien entendre, et ils ont
gardé le silence tout le long des deux tests d’auditions que je leur ai fait
passer. En prenant le temps d’analyser cet événement, c’est là que je me rends
compte à quel point il peut être important de couper au moins le milieu d’un
cours avec un élément de ce genre. Ça récupère l’attention des élèves et ils
semblent être plus prêts à apprendre par la suite. En mettant un élément de
coupure au centre du cours, on les aide à garder leur attention pour le reste
du cours. Je vais essayer d’inclure des éléments du genre dans ma planification
à partir de maintenant, bien que je suis consciente qu’il n’est pas toujours
possible de le faire.
Mercredi 18
mars :
Ce jour-là
j’ai donné le cours du mardi au groupe régulier, ils ne semblaient pas tous se
rappeler des explications de fréquence, amplitude et longueur d’onde que j’avais
données au début de la semaine, mais en leur donnant des trucs ils en sont
venus à bout. Ils sont très calmes, et j’ai parfois de la difficulté à les
faire participer lorsque je pose des questions. Comme j’ai une personnalité dynamique
et une nature… énervée, j’arrive généralement à obtenir leur participation. Ils
sont très honnêtes lorsqu’ils ne comprennent pas quelque chose, et c’est un
élément que j’aimerais développer avec le groupe de sport-études qui est fermé
à moi, présentement. J’ai tenté d’appliquer les mêmes choses que j’ai appris en
début de semaine et que je devais surveiller pour m’assurer de donner un cours
de qualité aux jeunes, de m’assurer qu’ils aient les éléments nécessaires pour
comprendre, assimiler la matière.
En fin d’après-midi,
je revoyais le groupe de sport-études pour une période de laboratoire en
optique (avec des miroirs plans, des miroirs concaves et convexes, des
lentilles…). Ils étaient, encore une fois, très excités et il fallait souvent
les ramener à l’ordre, leur demander d’avoir leur attention avant de continuer
à donner les étapes du laboratoire. Il est probable aussi qu’ils bougeaient un
peu plus à cause de la présence de leur cours en dernière période. C’est une
théorie à revoir (mais qui nous a été expliquée en détail dans certains cours
universitaires en pédagogie). Mes explications en début de cours ont été trop rapides,
les élèves ont mal compris où se situent les angles incidents et les angles réfléchis.
On m’a alors expliqué que dépendamment de comment on inscrit les mots sur un
schéma, les élèves peuvent comprendre ou pas ce qu’on veut dire. J’en ai pris
note et je vais tenter de voir ces éléments à l’avance à partir de maintenant
(comme ça fait un peu partie de la planification aussi). La période s’est passée
sans trop d’embuches, malgré le fait qu’ils ont fini les manipulations assez
rapidement. J’avais préparé un plan B (par chance!) pour m’assurer de ne pas
patiner cette fois-ci si jamais le temps n’était pas tout utilisé pour la
période. Décidément, se faire un plan B est absolument nécessaire pour chaque
période!
Jeudi 19
mars :
Je ne
voyais pas mes deux groupes aujourd’hui, j’en ai donc profité pour avancer le
cahier de l’élève en ce qui a trait à la section portant sur la biologie (l’anatomie
et fonctionnement de l’œil, mais aussi de l’oreille). J’ai avancé le powerpoint
lié à ce document et, comme vous pouvez le constater, j’ai écrit ce billet qui
fait maintenant partie de mon blogue d’enseignement. Je n’ai pas pu faire de
grandes observations, mais je fais cette réflexion, plutôt. Être enseignant c’est
énormément de travail, surtout quand on a à concevoir les cours de A à Z, bien
que ce soit plaisant à faire. Le seul problème que je vois qui m’empêche d’apprécier
le stage complètement, c’est la liste assez impressionnante de travaux universitaires
à remettre et à produire durant le stage (qui doivent être remis pendant, ou la
semaine en revenant des stages). Certes, ces travaux sont importants, mais j’ai
l’impression qu’ils ne servent qu’à ajouter au stress de monter et présenter
des cours au secondaire. Il ne s’agit peut-être que de mon anxiété qui parle,
et peut-être ne vois-je qu’une montagne où il y a une souris?
Je vous
reparle demain (si je me souviens qu’il y a aussi mon journal de bord à écrire parmi
tous les travaux, haha!), d’ici là je vous souhaite une bonne journée, bonne
soirée, bon matin et tous les moments entre ceux-là.
mardi 24 février 2015
Adobe Photoshop Elements 10
Adobe Photoshop est un programme qui m'a servi en maintes occasions durant mon passage au secondaire. Je l'ai utilisé pour faire des logos et des affiches utilisées en art dramatique, mais aussi pour produire des powerpoint plus jolis et plus esthétiques lors de présentations en anglais ou en français. Avec Photoshop il est possible de retoucher des photos, de créer des fonds plus complexes et en général créer quelque chose de réellement unique et original. Les élèves peuvent donc utiliser ce programme pour divers cours, que ce soit pour des présentations en classes de langues, de sciences ou encore dans des cours d'art où il faut produire une réalisation artistique (si l'on veut faire un peu différent du reste des gens). Photoshop va surtout, ici, servir au caractère esthétique de présentations, mais peut néanmoins permettre aux élèves d'aller chercher un petit plus lors des présentations.
Élément plus négatif, le programme est extrêmement complexe à utiliser, bien qu'il donne des résultats de qualité professionnelle lorsqu'on réussit à le maitriser. Cela prend du temps à comprendre comment il fonctionne, mais avec quelques tutoriels sur internet et un peu de temps sous la main, c'est très faisable en quelques mois seulement. Si les élèves du secondaire commencent à expérimenter avec Photoshop à un jeune âge, ils auront une certaine maitrise du programme rendu plus tard et pourront l'utiliser autant pour les études supérieures que pour leur vie professionnelle. Photoshop pourrait aussi être utilisé lors de création de schéma de principes ou de construction, ainsi que pour la réalisation d'un cahier des charges. L'utilisation en science serait donc surtout concentrée en secondaire 2 où les élèves auront à faire ce type de réalisation. Cela garde en tête son utilisation logique dans le domaine des sciences et technologies, mais il s'agit d'un programme avec tant de possibilités que la seule limite est notre imagination. Il ne faut pas non plus oublier que les sciences et technologies ne sont pas les seuls éléments pouvant en profiter, et si les enseignants veulent que les élèves travaillent dans un projet multidisciplinaire, il serait possible d'utiliser Photoshop pour autre chose.
Un autre point à considérer quant à Photoshop, est le fait qu'il est extrêmement dispendieux (entre 100$ et 500$ selon les versions). Certains ordinateurs portables offrent Photoshop Elements parmi les programmes de base, mais généralement les élèves ont tendance à prendre les ordinateurs qui offrent de meilleures capacités pour les jeux vidéos plutôt que ceux avec des programmes artistiques intégrés.
Finalement, Photoshop est un programme intéressant, mais qui, ultimement ne vaut peut-être pas la peine par rapport à certains autres programmes comme Paint Tool Sai (qui est dans les alentours de 50$) ou encore ArtRage 4 (aussi dans les environs de 50$).
La suite OpenOffice
Je ne crois pas avoir vu quelqu'un parler de OpenOffice encore sur les divers blogues créés pour le cours INT201. Je dois donc en faire de mon devoir de parler de ce programme que j'utilise depuis déjà 6 ans, soit depuis le début du Cégep. J'ai commencé mon utilisation de OpenOffice tout de suite après l'acquisition de mon premier ordinateur portable, je n'avais pas d'argent pour m'acheter la suite Microsoft Office qui était (et est encore) assez dispendieuse. Avec le coût de l'université par la suite, je n'ai jamais eu l'argent nécessaire pour me procurer le programme Microsoft Office qui est pourtant nécessaire, toutefois, il y a une alternative. Voici donc cette alternative, OpenOffice!
Il s'agit d'une suite, un peu comme Microsoft Office, avec un programme de rédaction de texte, une feuille de calcul (comme excel), un logiciel de production de powerpoint et bien plus encore. Il marche à peu près comme la version de Microsoft, à quelques détails de près. Ce qui est intéressant, c'est qu'il permet même d'enregistrer le produit final en version .docx ou .ppt qui sont nécessaires pour lire ces documents avec les logiciels de Microsoft (comme pour remettre un travail aux enseignants ou encore pour faire une présentation en classe). Il est aussi possible de lire les fichiers provenant de la Suite Microsoft Office avec OpenOffice, ce qui rend ce programme assez versatile. Il est important, toutefois, de noter que la suite présentée ici n'est pas sans ses petits défauts. Il arrive souvent que la mise en page faite avec OpenOffice ne soit pas tout à fait la même une fois le fichier transféré en version Microsoft. Il est donc très important de vérifier le produit final avant de remettre quoi que ce soit aux professeurs d'université ou aux enseignants du secondaire. Voici une piste pour remédier à ce problème, le gros du travail peut être fait à la maison et les petites touches finales pour s'assurer que tout est en place par la suite dans un local d'informatique à l'école (c'était ma manière d'opéré au Cégep).
OpenOffice peut donc être utilisé par des élèves n'ayant pas l'argent pour avoir un ordinateur à la maison et la suite Microsoft Office, ou encore par des enseignants voulant économiser un peu ici et là. Avoir OpenOffice en tant qu'enseignant au secondaire assure aussi que nous soyons capables de corriger le travail d'élèves qui désirent travailler avec OpenOffice. Comme il s'agit d'une suite similaire à celle proposée par Microsoft, le programme peut être utilisé tout au long du séjour des élèves au secondaire et leur servira même s'ils vont au Cégep ou à l'université. Comme il fut mentionné, toutefois, il est important de s'informer auprès des professeurs et enseignants s'ils permettent le dépôt de travaux sous format OpenOffice.
OpenOffice peut être téléchargé gratuitement ici.
Il s'agit d'une suite, un peu comme Microsoft Office, avec un programme de rédaction de texte, une feuille de calcul (comme excel), un logiciel de production de powerpoint et bien plus encore. Il marche à peu près comme la version de Microsoft, à quelques détails de près. Ce qui est intéressant, c'est qu'il permet même d'enregistrer le produit final en version .docx ou .ppt qui sont nécessaires pour lire ces documents avec les logiciels de Microsoft (comme pour remettre un travail aux enseignants ou encore pour faire une présentation en classe). Il est aussi possible de lire les fichiers provenant de la Suite Microsoft Office avec OpenOffice, ce qui rend ce programme assez versatile. Il est important, toutefois, de noter que la suite présentée ici n'est pas sans ses petits défauts. Il arrive souvent que la mise en page faite avec OpenOffice ne soit pas tout à fait la même une fois le fichier transféré en version Microsoft. Il est donc très important de vérifier le produit final avant de remettre quoi que ce soit aux professeurs d'université ou aux enseignants du secondaire. Voici une piste pour remédier à ce problème, le gros du travail peut être fait à la maison et les petites touches finales pour s'assurer que tout est en place par la suite dans un local d'informatique à l'école (c'était ma manière d'opéré au Cégep).
OpenOffice peut donc être utilisé par des élèves n'ayant pas l'argent pour avoir un ordinateur à la maison et la suite Microsoft Office, ou encore par des enseignants voulant économiser un peu ici et là. Avoir OpenOffice en tant qu'enseignant au secondaire assure aussi que nous soyons capables de corriger le travail d'élèves qui désirent travailler avec OpenOffice. Comme il s'agit d'une suite similaire à celle proposée par Microsoft, le programme peut être utilisé tout au long du séjour des élèves au secondaire et leur servira même s'ils vont au Cégep ou à l'université. Comme il fut mentionné, toutefois, il est important de s'informer auprès des professeurs et enseignants s'ils permettent le dépôt de travaux sous format OpenOffice.
OpenOffice peut être téléchargé gratuitement ici.
Against the Gradient, quand chimie et biologie se rencontrent
Against the Gradient peut être considéré comme un jeu pour ceux qui ne tiennent qu'à avoir du bon temps, mais en réalité il prend en considération des phénomènes chimiques et biologiques qui sont très importants pour qu'on puisse se tenir sur nos deux jambes. Il s'agit d'un jeu d'énigmes où le but est d'avoir une certaine concentration d'un côté ou l'autre d'une membrane cellulaire. Pour se faire, le joueur a la capacité de poser des transporteurs dans la membrane (qui permettent le transport facilité, le transport actif et plusieurs autres). Comme ce ne sont pas tous les transporteurs qui déplacent les mêmes molécules d'un côté ou l'autre de la membrane (comme c'est le cas dans la vraie vie), il faut utiliser notre cerveau pour déterminer comment on doit s'y prendre pour faire nos gradients de concentration de manière adéquate pour passer au niveau suivant.
Je ne vois pas précisément quel projet plus développé pourrait être fait autour de ce TIC, mais ce qui est intéressant est que les jeunes peuvent l'utiliser pour mettre en pratique leurs connaissances sur les gradients de concentration et les transporteurs cellulaires. Meilleures seront leurs connaissances et leur capacité à raisonner avec les gradients, plus ils auront de facilité à compléter les niveaux présentés. Ce qui est plaisant pour l'enseignant, c'est qu'il n'a pas à construire un gros projet autour de ce TIC s'il veut mettre en pratique ses qualités pédagogiques. Il peut l'utiliser comme tel et il s'agit d'un outil de pratique qui permettra aux élèves de mieux comprendre comment fonctionnent les gradients à l'aide d'un support visuel.
Against the Gradient est un logiciel qui pourrait être utilisé avec les élèves de secondaire 3 puisqu'ils voient les concepts reliés à la biologie humaine, ils ont déjà vu en secondaire 2 la cellule animale et végétale, et bien entendu ils voient en secondaire 3 les concentrations qui sont fort importantes pour comprendre les gradients de concentration. Le cours de chimie en secondaire 5 pourrait aussi être approprié puisque les gradients de concentration sont vus et servirait à capter l'attention de ceux qui sont plus intéressés par la biologie. Encore une fois, un des points négatifs de ce TIC est qu'il n'est disponible qu'en anglais.
Le jeu est disponible l'AppStore Apple (pour iPod, iPhone et iPad) ainsi que pour Android. Il n'est pas très cher (0,99$ sur l'AppStore et 1,09$ pour Android), et considérant les jeux sur mobiles auxquels jouent les jeunes, ce n'est pas bien différent hormis le fait qu'ils auront plus de facilité s'ils utilisent leurs connaissances en sciences.
Le site officiel du jeu peut être trouvé ici.
Kerbal Space Program... Vers l'infini et plus loin encore!
Ce n'est pas un secret, j'aime bien les jeux vidéos... Même là, dire simplement que je les "aime bien" est sans doute l'euphémisme du siècle. J'ai donc fouillé dans mes jeux vidéos, j'étais sure et certaine que j'avais des jeux qui pourraient être utilisés en tant que TIC. Je suis alors tombée sur ma copie de Kerbal Space Program.
Il s'agit d'un jeu très sympathique où vous êtes le président d'une compagnie similaire à la NASA et qui tente de construire des fusées, des satellites et autres pour explorer l'espace. Le jeu est difficile lorsqu'on commence puisqu'il ne donne pas de précisions quant à la façon dont on doit construire une fusée. Il n'est aussi jamais dit lorsqu'on doit activer les moteurs pour réussir son atterrissage sur une des lunes orbitant la planète de Kerbal, ce qui rend le tout très complexe et résulte souvent en la destruction du module envoyé en orbite. Il est aussi possible de mal calculer ses choses et d'envoyer notre astronaute dans le froid de l'espace en passant à côté de la lune, n'ayant plus suffisamment de carburant et l'énergie solaire étant trop peu efficace, on peut dire adieu à ce brave explorateur.
Là où Kerbal Space Program excelle, c'est dans le domaine de la technologie. On ne se cachera pas les vraies choses, il est impossible pour une école secondaire d'avoir les ressources nécessaires pour produire un satellite pouvant ensuite être envoyé en orbite dans l'espace (il serait aussi dangereux d'envoyer des élèves avec celui-ci). Avec ce jeu, il est possible d'explorer le monde génial des technologies de l'aéronautique dans le confort d'une salle de classe, ou encore de sa chaise d'ordinateur. Il faut, pour cela, présenter Kerbal Space Program comme étant un TIC et un élément d'évaluation ou d'enrichissement des connaissances, plutôt que d'un jeu vidéo existant seulement pour son divertissement. Comme les notions d'astronomie et de gravitation universelle sont vues en secondaire 2, Kerbal pourrait être utilisé comme projet de technologie avec comme but de produire une navette capable de se rendre jusque sur la première lune en orbite autour de la planète de Kerbal. Cela leur demanderait de produire un schéma de construction (vu en secondaire 2) de l'engin spatial, les forces et les mouvements permettant à la navette de se déplacer dans diverses dimensions (aussi vu en secondaire 2), les matériaux optimaux pour la construction (secondaire 2), la production d'un cahier des charges (secondaire 2) et quelques autres portant sur la construction d'objet technologique. Il est possible de le faire plus tard au secondaire, mais comme ils voient des éléments de Terre et espace en secondaire 2, cela me semble être le niveau optimal. Les élèves pourraient alors s'amuser à découvrir comment produire une navette optimale pour l'exploration spatiale tout en apprenant comment produire des cahiers de production technologique.
Kerbal Space Program est disponible sur Steam et sur le site officiel.
Tumblr, un site intéressant mais avec ses faiblesses
Ayant utilisé le site "Tumblr" durant déjà quelques années, je ne pouvais pas passer à côté de ce site contenant de nombreux blogues portant sur divers sujets. Les gens peuvent se retrouver sur Tumblr pour obtenir des photos artistiques, des "fan arts" (de l'art ayant comme sujet des personnages de films ou bande dessinées...), et surtout des éléments sur les sciences et technologies. Il est très facile d'obtenir des données, des images, des informations sensationnelles sur la physique, la chimie, la biologie et la technologie.
Il y a même des gens qui mettent des exemples d'expériences pouvant être réalisées à la maison ou dans une salle de cours du secondaire. Il s'agit d'une ressource sensationnelle qui permet d'accéder à l'information facilement et rapidement, surtout avec l'utilisation des "hashtags" qui permettent de trouver tous les éléments reliés aux sciences, aux technologies et même aux laboratoires. Il s'agit d'un outil pouvant être utilisé par les enseignants de sciences et technologies de n'importe quel niveau. Tumblr peut être utilisé pour trouver des expériences motivantes et inspirantes pour les élèves, pour apporter des éléments nouveaux à une matière qui est donnée depuis plusieurs années. Les enseignants peuvent même utiliser le site pour créer un blogue pouvant être consulté par les élèves de la classe et contenant des exemples, des résumés, des exercices avec les corrigés, etc. Il s'agit d'une façon merveilleuse de centraliser l'information en appuyant sur le fameux bouton "reblog" pour leur donner accès aux éléments pertinents et intéressants trouvés sur le site.
Pour les élèves, il serait possible d'utiliser Tumblr pour leur permettre de produire un travail à caractère vulgarisateur. Il y a, certes, de nombreux blogues de sciences et technologies sur Tumblr, mais il y en a peu qui sont en français. Il s’agirait donc de quelque chose pouvant être utilisé dans le cadre d'un projet de vulgarisation en leur demandant de produire un blogue sur ce site. Comme il a déjà été dit, cette ressource TIC est utilisable par tous les niveaux, mais surtout pour la réalisation de la compétence 3 visant à développer la capacité des élèves à communiquer à l'aide des langages utilisés en science et technologie.
Tumblr n'est, toutefois, pas sans problèmes. Il s'agit d'un site où beaucoup de gens émettent des opinions, donc on n'a pas toujours les données justes et précises émises par des chercheurs faisant partie de la communauté scientifique. Le nombre d'erreurs en science qui peuvent être trouvées dans certains billets est hallucinant. Le meilleur exemple que je possède est le suivant.
Je glisse ici le billet dont je parle, j'ai rectifié l'erreur avec le troisième commentaire associé aux photos:
J'ai trouvé sur Tumblr un billet avec les photos de la main de la femme de Röntgen, les premières photos aux rayons X prises. Lorsque j'ai lu la description sous les photos, la personne affirmait qu'il s'agissait de photos de la main de Marie Curie qui avait "inventé" les rayons X et qui avait été si irradiée qu'elle développa une forme de cancer du sang. Lorsque j'ai lu cela, je me suis empressée de corriger l'affirmation, mais cela n’empêche pas que de nombreux billets sur Tumblr comportent des faussetés au niveau des sciences et technologies.
Conclusion, site intéressant et avec beaucoup de potentiel, mais qui doit être utilisé en gardant la méthode scientifique en tête et surtout un esprit critique. Si vous voulez avoir un exemple de ce à quoi peut ressembler un blogue fait avec Tumblr, il y a un lien sur la barre de droite menant à mon blogue personnel d'art.
jeudi 12 février 2015
Quelques autres jours de stages
En attendant que ma nouvelle "web-cam" arrive par la poste, je vais continuer à écrire mon expérience de stage sur mon blogue. Lorsque je pourrai enfin produire mes "vlogs" sur ma chaîne YouTube, je mettrai le lien ici.
Dans les derniers jours (soit vendredi le 7 jusqu'à aujourd'hui, le 12 février) j'ai vraiment eu la chance d'enseigner pour vrai. Mon coéquipier et moi avons pu se séparer un cours en deux à plusieurs reprises et en avons profité pour donner des parties de cours. Nous avons donné les cours portant sur les dissolutions et les dilutions, en s'échangeant les éléments d'enseignement (manipulations et calculs) aux divers cours. Pour réaliser ces éléments, nous avons chacun réaliser des questions portant sur les calculs relatifs à cela. Ces calculs se sont retrouvés dans notre planification de cours et j'en glisserai ma partie dans les quelques lignes qui suivent. Maxime, mon coéquipier, s'est occupé de la portion portant sur le calcul de C=m/v, en expliquant les divers éléments de la formule et comment faire pour la résoudre tout dépendant des variables manquantes. Dans mon cas, je me suis occupée de la portion C1V1=C2V2, soit le calcul de dilution. Je me suis surtout concentrée lors de leur production aux mots clefs permettant aux élèves de déterminer quelle concentration est celle de la solution de départ et laquelle représente la solution finale, plus que sur la situation en tant que tel.
Je publierai sans doute ce soir, ou demain soir, comment les explications se sont passées et si les élèves ont apprécié ces questions possédant une touche d'humour absurde surréaliste. Le seul point à modifier que je vois est la présence du mot "rhum" dans la situation, mais cela pourrait être modifier par le terme "lait de coco" qui garde en tête le même thème de pirates en retirant la présence d'alcool des quatre questions.
Pour l'instant les choses semblent bien aller, la correction des examens portant sur le système nerveux est terminée et je vois à quel point il peut être difficile d'attribuer correctement des points si on n'a pas déjà un bon système mis en place. J'ai eu mon évaluation du bloc 1 avec Caroline Dubé, ma superviseure de stage, hier en après-midi et je suis plutôt satisfaite des commentaires que j'ai eu. Je connais mes faiblesses (dont le français qui sera sans doute toujours une faiblesse, mais qui peut être amélioré), et je suis rassurée de voir qu'il y a peu de choses dont je n'étais pas déjà au courant qui m'ont été dites. Je reste positive et sais que le reste du stage en deuxième bloc va me permettre de croître et de poursuivre mon amélioration dans des éléments comme le français, dévier du sujet à tout moment et surtout être mieux préparée avant les cours (par une meilleure planification à l'avenir). Je crois qu'être mieux préparée va aussi m'aider à arrêter de dévier sans cesse du sujet pour revenir par après, le discours sera donc plus fluide pour les élèves et permettra aux bons exemples d'être aux bons endroits. Cela pour permettre au français d'être amélioré aussi, considérant que les bons termes à dire seront déjà choisis à l'avance.
Maintenant que cette réflexion est terminée, je vais procéder à l'écriture des questions de dilution.
- Une terrible horde de pirates de l'espace se dirige tout droit vers la Terre.Comme tout le monde le sait, les pirates de l'espace aiment bien le rhum....de l'espace. Comme leur voyage a pris de nombreuses années, leurs réserves de rhum sont presque à sec. Ils veulent donc faire durer la boisson restante le plus longtemps possible.Le cuisinier pirate décide donc d'utiliser 200 mL de la solution de rhum de départ, qui a une concentration de 40g/mL de sucre, pour produire 2 litres d'une solution finale. Quelle sera la concentration en sucre de la solution obtenue?
- Les pirates de l'espace ont, comme animaux de compagnie, des dinosaures lançant des lasers. Ces dinosaures ont une nourriture particulière qui commence à manquer, il s'agit de poudre d’astéroïdes mélangée à de l'eau. Pour s'assurer de la survie de leurs dinosaures jusqu'à leur arrivée sur la Terre, les pirates veulent produire 3 litres d'une solution à base de poudre d’astéroïdes à 10kg/L. Ils n'ont sous la main qu'une solution déjà préparée de 35kg/L. Combien de litres de solution initiale devront être utilisés pour la fabrication de la nouvelle solution?
- Rendus sur la Terre, les pirates de l'espace commencent à tout piller et surtout, à s'approprier tout le rhum de la planète. N'ayant jamais goûté au rhum terrien auparavant, ils sont bien intrigués par la concentration beaucoup moins élevée en sucre de ce rhum qui se trouve à 10g/mL. Les pirates se demandent s'ils pourraient reproduire la concentration du rhum terrien en utilisant comme base leur rhum spatial à 40g/mL de sucre. Ils décident d'utiliser les 300 mL de rhum spatial restant pour produire cette solution de rhum à la même concentration que celui des terriens. Combien de rhum produiront-ils ainsi?
- S'en retournant chez eux, les pirates de l'espace se rendent compte que leur médecin à bord a ramener une curieuse bouteille avec inscrit « sirop pour la toux » dessus. Comme vous avez pu le constater, les pirates de l'espace semblent vraiment aimer faire des dilutions. Le médecin en a profité pour produire 400 mL de liquide à 10g/L, tout cela à partir de 100 mL du sirop de départ. Quelle était la concentration de la solution initiale de sirop pour la toux?
Les concentrations sont loufoques et surtout impossibles, mais parfois l'humour peut permettre de se souvenir de certains calculs et éléments pour les examens en science. J'espère qu'ils se souviendront de mon histoire avec les pirates de l'espace pour se souvenir de la formule C1V1=C2V2.
D'ici là, je vous souhaite une bonne journée, la fin de semaine approche une fois de plus à grand pas, et une bonne fin de premier bloc de stage à mes collègues de BES qui lisent peut-être ces quelques lignes.
jeudi 5 février 2015
Premiers jours de stages, bien du plaisir en perspective!
Le premier jour du stage (2 février) était, en fait, une journée pédagogique passée à se préparer pour le restant de la semaine. J'ai eu la chance d'aider des élèves de quatrième et cinquième secondaire avec leur projet "Expo-Science" qui approche à grand pas. Travailler avec eux fut très agréables et a vraiment fait changement des bancs d'université. Malgré tout ce qu'on nous dit dans les cours de didactique et dans les cours de pédagogie (qui ont une grande utilité, bien sûr, pour notre croissance dans le domaine de l'éducation), il n'y a rien comme apprendre sur le terrain dans des vraies classes et de vrais élèves. Nous avons discuté avec notre enseignante associée des concepts qui seront abordés au courant des deux semaines constituant le premier bloc de notre second stage en enseignement au secondaire. La matière porte surtout sur la biologie, avec une attention particulière sur les organes et les systèmes (les organes des sens sont au menu pour les deux blocs du stage), mais aussi sur des concepts de chimie et physique. Je parle bien entendu des concentrations et des solutions, ainsi que des phénomènes reliés aux ondes et à la lumière visible.
Le mardi et le mercredi (le 3 et le 4 février) détenaient un certain climat calme et paisible encore une fois. Comme les élèves faisaient leurs inscriptions pour l'année prochaine, il n'y avait pas beaucoup de matière à donner, quoi que des laboratoires simples furent réalisés le mercredi. Cela m'a donné l'opportunité de faire de l'observation, autant sur les élèves que sur l'enseignante et ses méthodes d'enseignement. Bien qu'on soit en stage dans une école secondaire, je considère quand même que je suis dans un espèce de grand cours technique me permettant de m'améliorer. La prise de notes et l'organisation est donc chose de mise. Encore une fois je me suis rendue compte a quel point le non-verbal des élèves parle pour eux lors d'un examen. Un léger froncement de sourcil, un main qui joue hâtivement avec une mèche de cheveux, pour finalement passer à un éclat d'illumination dans les yeux lorsque enfin la bonne réponse est trouvée. Parfois cet éclat d'illumination ne vient pas, certains groupes sont moins prêt à passer l'examen, mais on peut y voir, néanmoins, bon nombre de réactions.
Le jeudi fut une des journées les plus chargées jusqu'à ce jour. Il y a eu des examens, mais aussi des cours et encore des laboratoires. Mon coéquipier, Maxime Messier-Lacharité, et moi avons même eu la chance d'introduire un examen et en faire la surveillance. Notre enseignante associée était vraiment géniale, nous donnant régulièrement des trucs pour la surveillance des examens, et même des petits conseils, ici et là, que tout bon enseignant devrait connaître. Comme il n'y avait pas de cours dans l'après-midi, nous en avons profité pour travailler dans nos projets d'éducation, mais demain il y a du pain sur la planche avec des cours toute la journée et la correction d'un examen portant sur le système nerveux.
J'adore mon expérience jusqu'à maintenant et prend note de faire bien attention à mon niveau de langage. Je dois, entre autres, faire attention aux anglicismes, mais aussi à l'expression "dans le fond" qu j'utilise un peu trop. Je garde le sourire et sais que je vais y arriver au bout du compte. D'ici là je vous souhaite à tous un bon jeudi et un bon vendredi (en prévision), la fin de semaine arrive à grand pas!
mardi 27 janvier 2015
Conception de la culture, après toute une session à l'étudier
Suite aux nombreux cours que
j’ai suivis en éducation depuis les débuts de ce blogue, ma conception de la
culture a bien changé. Pour moi la culture représente donc tous les acquis
qu’un être humain peut faire lors de son développement. Certains éléments de
culture nous sont donnés par nos parents, alors que d’autres nous sont
véhiculés par nos enseignants, mais ultimement nous sommes aussi capable de
construire notre propre culture à travers la recherche ainsi que nos
expériences de vie. La culture peut aussi être quelque chose représentatif d’un
groupe d’individus, ce qui est caractéristique d’un groupe social ou d’une
certaine ethnie. Toutefois, comme il est mentionné dans le texte “L’intégration
de la dimension culturelle à l’école” de MELS;
“Il est illusoire de croire qu’il est possible
d’énoncer une définition de la culture qui puisse à la
fois faire l’unanimité et circonscrire parfaitement
le sujet. La culture est un univers trop vaste
et trop près des
préoccupations personnelles de chacun pour se prêter à une vision univoque.”
Je ne prétends donc pas avoir
une version finale et parfaite de la culture, et elle aura sans doute changé
dans 20 ans. Pour l’instant, il s’agit de ma vision.
Suivant cette nouvelle
définition de la culture, le rôle de l’enseignant, encore une fois selon moi,
est de permettre aux élèves de développer certains éléments de leur culture
personnelle. En regardant les domaines généraux de formation, comme présenté
par le PFEQ, on voit qu’il n’est pas nécessairement question de matières
précises, mais plutôt de développer la culture des élèves par rapport aux
diverses sphères qui les touchent, ou les toucheront tout au long de leur vie
(par exemple: vivre-ensemble et citoyenneté, médias, environnement et
consommation, etc).
Comme les élèves ont déjà une
certaine culture, il est important de bien comprendre leur culture initiale si
on veut bien bâtir quelque chose de plus, ou quelque chose de nouveau, avec
cela. C’est pour cela qu’un enseignant doit tout d’abord prendre en considération
le cliché s’il veut être un élément permettant le développement de la culture.
Comme il est écrit dans le texte de Gérard Fourez, “[...]la recherche conduira
à remplacer ce cliché par des modèles plus adéquats”, cela représente bien la
situation des enseignants qui se heurtent parfois à la culture déjà établie,
doivent la comprendre, pour ensuite développer autre chose comme il a été dit
plus tôt.
Suite à ces quelques éléments,
je suis en voie de me demander si ma propre culture est suffisante pour permettre
l’enrichissement de celui de mes futurs élèves, ainsi que ma capacité à
comprendre leur culture initiale (le cliché). Pour se faire, il faudrait que je
continue à lire sur des sujets variés et surtout à poursuivre les lectures
proposées par les professeurs de l’université, que ce soit à la faculté
d’éducation ou à la faculté des sciences. Les stages serviront aussi à bien
cibler jusqu’à quel niveau il sera possible de pousser la réflexion des élèves
du secondaire et, conséquemment, leur développement de la culture.
Étant donné que mon schéma initial par rapport à la
culture était plutôt simple, et surtout très pauvre au niveau de la synthèse de
mes idées par rapport à ma conception, je me fierai donc au nouveau schéma pour
l’identification de mon type de rapport à la culture.
En observant le schéma
présenté ici, j’ai l’impression que le type de rapport à la culture ici est
surtout instrumentaliste. La raison derrière cela est que la culture permet de
se rendre vers un emploi, mais aussi que l’investissement semble fermé,
n’impliquant qu’un sujet avec des savoirs culturels, permettant
l’apprentissage. Dans le meilleur des cas, je crois qu’éventuellement, mon
point de vue sur cela devrais plutôt se diriger vers le modèle de type
intégratif-évolutif, c’est quelque chose à suivre.
Réseau de concept
réalisé à l’aide de Cmap Tools, disponible à l’adresse suivante : http://cmap.ihmc.us/products/
Bibliographie :
Gouvernement du
Québec. 2003. L’intégration de la dimension culturelle à l’école. Bibliothèque
nationale du Québec. p.2
Côté, H. Émery-Bruneau,
J. Falardeau, E et Simard, D. 2007. EN amont d’une approche culturelle de l’enseignement :
le rapport à la culture. Revues des sciences de l’éducation. Vol 33 no 2. p.287-304
Fourez, G. Une
méthode pour construire un ilot interdisciplinaire de rationalité. Note de
cours en version pdf. Université de Sherbrooke p.100
mardi 13 janvier 2015
Critique d'un roman pour le cours INT201
Dans le cadre du cours INT201, j'ai eu la chance de lire le roman "Le Cycle de Fondation" par Isaac Asimov. Par la suite, j'ai eu à produire un résumé et une critique du roman par rapport au programme de formation des élèves au secondaire en science et en technologies. En voici donc le résultat final.
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